Collection / La part des choses
Reece Jones
La violence des frontières
Traduit de l’anglais (É.U.) par Georges Festa
Au cours de la dernière décennie, près de quarante mille personnes sont mortes en tentant de franchir des frontières internationales. Dans ce livre, Reece Jones affirme que la mort de ces migrants n’a rien de fortuit : elle résulte des politiques des États qui visent à contenir les populations et à contrôler l’accès aux ressources, exploitant ainsi des bassins de main-d’œuvre bon marché, en tirant parti de réglementations sociales et environnementales laxistes. Parcourant de nombreuses régions du monde, Jones recense les milliards de dollars dépensés dans des projets de sécurité frontalière et leurs conséquences désastreuses pour les populations, confrontées aux effets du changement climatique et à l’accroissement des inégalités économiques. Si l’existence des États et des frontières est enracinée dans notre culture et façonne de nombreux aspects de notre vie sociale, Reece Jones plaide à la reconnaissance d’un droit aussi fondamental que notre condition de sédentarité : le droit universel de circuler.
Géographe américain, Reece Jones enseigne à l’université d’Hawaï à Manoa. Il est l’auteur d’ouvrages importants et récompensés, parmi lesquels Border Walls: Security and the War on Terror in the United States, India, and Israel (2012); Placing the Border in Everyday Life (co-édité avec C. Johnson, 2014); ou encore Open Borders: In Defense of Free Movement (2019 ).
Reece Jones

Géographe américain, Reece Jones enseigne à l’université d’Hawaï à Manoa. Il est l’auteur d’ouvrages importants et récompensés, parmi lesquels Border Walls: Security and the War on Terror in the United States, India, and Israel (2012); Placing the Border in Everyday Life (co-édité avec C. Johnson, 2014); ou encore Open Borders: In Defense of Free Movement (2019 ).