Que savons-nous de la réalité ? Peu de choses, voire rien du tout, si l’on en croit l’idéalisme et le relativisme ambiants, qui n’épargnent pas les scientifiques. Le Ciment des choses montre que c’est tout le contraire. À condition d’utiliser à bon escient l’analyse conceptuelle et de recourir aux sciences empiriques dans un esprit réaliste et non positiviste, notre connaissance de ce qui est – qu’il reste opportun de nommer « métaphysique » – est légitime et même indispensable.