Paru en 1952, ce classique de la métaéthique exposait alors un programme auquel l’auteur n’a jamais renoncé. Partant de l’idée que les énoncés moraux ne sont jamais réductibles à des assertions de faits, Hare se refuse néanmoins à les traiter comme de simples expressions d’émotions. L’enjeu, à l’heure du triomphe du positivisme logique, est de taille : soustraire le discours moral à l’accusation d’irrationalisme…